En décembre prochain se tiendra au Bourget la 21eme conférence internationale sur le climat (COP21). L’objectif est connu : limiter l’émission de gaz à effet de serre synonyme de réchauffement climatique et de montée catastrophique du niveau des mers. L’enjeu est d’importance. Au delà du désastre écologique et humain, c’est un risque majeur de conflits vu L’importance du nombre potentiel des réfugiés climatiques à la recherche demain d’un bout de terre habitable.
C’est mal parti ! Avec la complicité bienveillante du gouvernement français, organisateur de la conférence, ce sont les puissances financières mondiales qui ont pris le pouvoir sur les négociations et qui avancent toutes les mauvaises solutions qui ne servent qu’à protéger leurs profits : et en avant le nucléaire, et en avant le marché européen des droits à polluer, et en avant le marché carbone. Même repeint en vert, le capitalisme reste le plus gros pollueur et destructeur de la planète jamais porté.
François Hollande, toujours à la remorque des brasseurs de profits, est bien incapable, comme sur tous les autres sujets d’imaginer une alternative. Seul un mouvement social populaire pour la justice climatique est porteur d’avenir. Des actions ont déjà eu lieu à New York en 2014, à Lima avec le slogan radical « changeons le système, pas le climat ». Au Bourget, tous ceux qui veulent une action climatique ambitieuse et juste, une transformation durable des politiques publiques de l’énergie, du transport, du logement se mobilisent au sein de la Coalition Climat 21. C’est un espoir de faire entendre la voix du progrès et de l’humanité.
Alain Durandeau, Virginie de Carvalho, Catherine Letellier, Maryse Mazarin
Contact: a.durandeau@tremblayenfrance.fr